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›presse
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PRESSE (extraits)
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Fleur bleue,
Flynn Maria Bergmann |
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«(…) Flynn Maria Bergmann monte tel un ballon gonflé à l’innocence. Il insuffle du rêve sur les matières déformées par la souffrance. Il est attentif aux fluctuations du désir comme d’un enjeu vital de gravité, en plongeant tout nu dans des livres jusqu’au lever du jour. Son courant électrique est foudroyant d’érotisme. Ses summums d’excitation sont fantasques, font carnaval de sons et de couleurs. Sa violence est un concentré de douceur et de tendresse. (…)»
L’Orient Littéraire,
Ritta Baddoura, mars 2009
«Ce qui transcende toute cette poussière des heures et des jours reconstituée sur le papier, c’est justement son extrême dilution. Qui sait ainsi dire, sans emphase, sans effet qui ne paraisse spontané, aussi bien l’émerveillement que la souffrance, la mélancolie et l’absence, la présence au monde malgré tout. (…)»
Le Courrier, La Liberté,
Jacques Sterchi, juillet 2008
«(…) On rencontre les souvenirs de la vie, la vie des souvenirs, on assiste à des scènes de l’existence quotidiene, à des séquences de films et de rêves, on déchiffre des thèmes artistiques (la peinture, la musique, la poèsie, les processus de création), philosophiques (l’amour, la mort, la révoltre), matériels (les objets, leur utilité et leur laideur). Mais toujours le cheminement est celui d’une métamorphose : l’alchimie des mots et de leur agencement transforme toute chose en or, en « fleur bleue » (…)»
Sitartmag,
Jean-Pierre Longre, octobre 2008
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Il se peut qu’ils n’aient pas mangé assez de crustacés,
Rodolphe Petit |
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«(…) Un titre délicieusement hors norme pour un tout petit livre oscillant entre le conte, la fable et la pochade. Ecriture fort élégante au demeurant, qui entraîne le lecteur par le bout de sa curiosité pour savoir enfin ce qu’un homme préhistorique pouvait bien cacher dans une poche en peau. (…) Un beau rêve violent.»
Le Courrier, La Liberté,
Jacques Sterchi, juillet 2008
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A l'étranger,
Sophie Horvath |
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«Sophie Horvath (…) a étudié
le cinéma à Berlin, vécu à Budapest,
Londres et Bruxelles avant de retourner à Paris. Un
nomadisme qui fonde sans doute la sensation d’étrangeté
à l’œuvre dans le remarquable A l’étranger.
Ici, le malaise surgit avec une soudaineté et une violence
déconcertante. Un regard, un flottement, une rencontre,
une simple sensation, et le monde est dérangé.
La réalité bascule. (…)»
Le Courrier,
Anne Pitteloud, mars 2007
«(…) Sophie Horvath écrit entre monde conscient
et inconscient. Elle regarde la vie passer à travers
les corps, en écoute les perceptions. Elle s’intéresse
à l’intime mais aussi à la grande histoire
dont elle évoque les cicatrices sur les villes et les
êtres. Ses phrases simples et sans fulgurances parviennent
à destabiliser, à rendre le familier troublant,
plus profond qu’il n’y paraît.»
24 heures,
Elisabeth Vust, janvier 2007
«(…) Sophie Horvath frappe des textes précis,
factuels, empiriques, L’action physique ou mentale s’enchaîne
linéaire, sèche, elle rapporte, ni plus ni moins.
Il n’y a pas d’effets spectaculaires. Par moments,
Robert Walser, le style franc, au scalpel des Enfants Tanner,
fait surface. Finalement, c’est bien la description,
froide et distancée, qui met le mieux en abîme,
dans une grimace de frayeur, le trouble de l’être
face à l’étrangeté qui dévore
son existence.»
Domaine Public,
Marco Danesi, décembre 2006
«Quatrième livre publié par les jeunes
Editions Navarino, ce remarquable recueil de nouvelles (…)
est placé sous le signe du dérangement, du décalage
(…). Les vibrations du métro berlinois ébranlent
à chaque passage la chambre d’un émigré
ivoirien (…). Les tremblements se transmettent au jeune
homme, une voisine anthropologue tente de l’aider. Mais
personne ne peut rien pour personne. Et quand on est « à
l’étranger », rien ne sert de rentrer
chez soi : l’étrangéité est
dans le regard. (…)»
Le Temps,
Isabelle Rüf, février 2007
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Love,
Philippe Testa |
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«L’écrivain suisse,
Philippe Testa, pose un regard perçant sur les relations
hommes-femmes. Dans Love, recueil de dix-sept nouvelles, petits
joyaux de concisions, il enchaîne les saynètes
tragi-comiques sur des couples à peine formés
ou en perdition. (…) La force de Testa est là :
choisir un point de vue décalé qui dévoile
la singularité d’une situation. Passionné
de rock, (il) mâtine ses textes de références
qui donnent de manière originale « la pulsation
de la nouvelle ». (…)»
Le Matricule des Anges,
Frank Mannoni, mars 2007
«Ces esquisses laissent à rêver (…).
Solitudes, ruptures, malentendus mais éclairés
par une dérision douce, un parti pris de distance et
le sens assez fin du détail, des bribes de conversation
volées qui révèlent des abîmes.»
Le Temps,
Isabelle Rüf, février 2007
«(…) L’auteur lausannois convoque Abba,
les Beach Boys ou Françoise Hardy pour enclencher la
petite musique dissonante des sentiments. Où les dialogues
révèlent les abîmes, les désirs
informulés, les maladresses dictées par la peur…
une belle palette de ces émotions qui réussissent
toujours à compliquer la vie.»
Le Courrier,
Anne Pitteloud, mars 2007
«(…) En quelques pages,
l’auteur nous plonge dans une ambiance, un état
d’esprit, avec un style efficace, une phrase pleine
d’humour et d’autodérision. Les jeunes
hommes au centre de ces nouvelles ont en commun une incapacité
chronique à prendre des décisions, une inclinaison
naturelle à la paresse, une sorte d’effondrement
intellectuel occidental. Une vraie réussite (…).»
L'Hebdo,
Sylvie Tanette, mai 2007
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Far
West/Extrême-Orient, Philippe Testa |
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«(…) Ce sont des choses
vues, instantanés à la Hopper. Un dragueur maladroit
prend une gifle dans un bar asiatique. Dans une station-service,
des vieux avalent lentement leurs haricots au lard. ‹On
se laisserait prendre à leur jeu›, pense le voyageur.
Le lecteur, lui, le suit volontiers dans son périple.»
Le Temps,
Isabelle Rüf, 15 mars 2005
«(…) Philippe Testa promène sur le monde
son regard-stylo attentif pour capter les saynètes
du quotidien – dans lesquels lui-même n’apparaît
pas. Se libérant de la fiction Far
West/Extrême-Orient juxtapose
ces petites vignettes, cartes postales subtiles qui saisissent
en quelques mots la beauté et l’absurde de la
condition humaine.»
Le Courrier,
Anne Pitteloud, 18 mars 2005
«(…) Traînées
d’une Amérique poussiéreuse qui nous promène
de McDo en malls surpeuplés, néons d’une
Asie proprette, (ces textes) sont autant de bout de films,
de ceux qu’on se fait aux retours des vacances, bourrés
d’anecdotes éclairantes et de souvenirs insignifiants.»
Femina,
Maxime Pétagoquet, semaine du 24 avril 2005
«(…) Un tour du monde constitué d’instantanés,
de vignettes descriptives dont la répétitivité
fait tout le charme. Des voyages en cars Greyhound aux motels
perdus de l’Ouest, de la découverte des geishas
aux restes du tourisme balnéaire à la soviétique,
Philippe Testa impose finalement la nécessité
de ces notations courtes, sans emphase, où le plus
difficile du voyage est de ‹rencontrer› les autres.»
La Liberté,
Jacques Sterchi, 18 juin 2005
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On
est pas des guignols, Laurent Schlittler |
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«(…) Le
romancier exploite avec agilité et humour la langue
française dans cette fiction, où la langue devient
précisément un enjeu extrêmement fort
(…). L’entreprise moderne est un rapace qui a
attiré beaucoup d’hommes de plume ces dernières
années (Houellebecq, Laurent, Salvaing). Laurent Schlittler
ne se place pas vraiment dans leur sillage. Il mène
son alerte récit au ‹tu›,
histoire de ne pas nous laisser sur le seuil du bureau où
ses héros font (ne font pas) les guignols.»
24 Heures, Elisabeth Vust,
4 février 2005
«(…) Dans ce huis clos,
trois guignols, justement, s’emploient à restituer
en français les slogans émis par le centre.
La promiscuité et la précarité engendrent
l’habituel alliage de haine, de suspicion que génèrent
les territoires exigus. On suit leurs mouvements minuscules
pendant trois jours de crise. Sensibilisé aux tensions
entre une minorité et la langue dominante par un séjour
au Québec, Laurent Schlittler restitue les nôtres
avec humour et précision.»
Le Temps, Isabelle Rüf,
15 mars 2005
«(…) Ce huis clos drôle
et cruel entre une poignée d’hommes enfermés
dans des carcans – linguistiques, publicitaires, sociaux,
économiques – capture d’emblée le
lecteur, coincé par l’usage du ‹tu›
dans la peau de l’un des personnages. L’auteur
cisèle des phrases nerveuses, ose des ruptures grammaticales,
des ellipses sémantiques. Et la lecture de prendre
le rythme de l’angoisse palpable du personnage principal,
se calquant sur on sentiment d’oppression et de malaise,
le tout avec beaucoup d’humour.»
Le Courrier, Anne Pitteloud,
18 mars 2005
«(…) (Ce) roman, détonant
et très contemporain, plonge avec minutie, horreur
et ravissement durant quatre jours dans l’univers confiné
d’un bureau de traduction où tournicotent trois
hommes trois ordinateurs et un fax. Clinique, direct, tutoyant,
le huis clos décortique sans pitié les rapports
de force d’un monde du travail petit et castrateur.
Parfait fer de lance pour Navarino (…).»
L’Hebdo, Isabelle Falconnier,
semaine du 24 mars
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